Jusqu’à présent, mes “articles” étaient écrits en local puis commités sur mon dépôt Git, ou directement dans Gitea, grâce à sa très bonne intégration MarkDown-HTML (voire n’importe quel format vers HTML, pour peu qu’on ajoute un rendu externe).
Pour la présentation du contenu, mes premières pistes reprenaient l’utilisation d’un site statique, mais je me suis vite heurté à deux trois petits hics:
- En fonction du générateur (Hugo, Jekyll, …), Le format du frontmatter differe: toml, yaml, …
- En fonction du thème, les clés de métadonnées pouvaient également changer et être spécifiques - pour être utilisées dans un contexte particulier… Image d’entête, auteur, …
- Je n’ai pas trouvé de bonne application mobile pour la rédaction rapide d’un brouillon. Une idée qui passe et l’attraper au passage pour la compléter plus tard, par exemple. J’ai essayé Gitnex et quelques éditeurs de code locaux, mais cela ne me semble pas encore au point.
En général, j’écris mes contenus selon une structure classique (titre principal, sujets, sections, …) en Markdown ou dans d’autres syntaxes (reStructuredText, AsciiDoc). Le nom du fichier reprend la date au format YYYY-MM-DD et un slug (en évitant les espaces et les caractères potentiellement foireux). En gros, c’est basique et je ne m’encombre pas d’une section d’en-tête ni de propriétés de classement: les dossiers et sois dossiers dans lesquels le fichier est créé suffisent à le catégoriser.
Il n’y a pas non plus de mécanisme d’étiquettes. Une idée (mais cela aurait déplacé la complexité au niveau du générateur) aurait été de considérer que le dossier de niveau le plus haut aurait été la catégorie, tandis que tout sous-dossier concernerait un mécanisme de classement ou de regroupement - par exemple, par auteur ou par collection. Une seconde idée aurait été d’avoir une liste de mots clés stockée sur le côté, et de considérer un ces mots s’ils étaient présents dans le document.
En bref, c’est volontairement réducteur. Les solutions qui me semblent intéressantes sont: la création de mon propre générateur (en cours - mais je doute que je le terminerai un jour ;-)), Zola, dont la permissivité a l’air de coller avec la manière d’écrire, ou tout mettre dans Nextcloud, en conservant ma structure (et donc en lien avec un générateur spécifique).
Pourquoi (re)passer sur Wordpress:
- Il existe une application Android qui me permettra de créer rapidement des brouillons
- Avec l’API, je pourrais toujours développer une synchronisation Wordpress -> folders/files. Le seul soucis reviendra à formater correctement le contenu 🤔 …). L’inverse d’un CMS-Headless, en gros … oh… un CMS, quoi… Bref, c’est surtout pour le fun.
- L’éditeur. Gutenberg a ses avantages et ses défauts. De mon côté, j’aime bien 😋
- La gestion des média !
Les désavantages (par rapport à un site statique) concernent principalement la maintenance et les performances. J’ose cependant espérer ne pas avoir plus de quelques lectures par mois 😉
Je migrerai les différents contenus au fil de l’eau, et j’en profiterai pour purger les contenus plus à jour, voire à les déplacer vers le wiki.