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La horde du contrevent

·324 mots·2 mins
Alain Damasio

On y trouve les meilleures références à Harry Potter, au Petit Prince, à Kill Bill et à De Capes et De Crocs. Un roman de science-fiction, mais aussi de philosophie, d’amitié, de science, et de fictions. Une description d’un univers familier et tellement lointain. Chaque élément se rapporte à notre quotidien et semble tellement surréaliste… Un peu comme si on était un prêtre inquisiteur, avec les vérités de maintenant. Et ça se sent jusque dans le choix des mots et du vocabulaire : on est projetés dans une sphère toute proche et tellement inhabituelle. Un peu comme si on nous donnait la possibilité d’entrevoir une autre réalité. Et le retour à la nôtre se fait parfois brutalement.

L’air, de la même façon, vient évidemment vent, et non l’inverse! A la base, l’air est un vent stationnaire. Il faut apprendre à penser que le mouvement est premier: c’est le stable, l’immobilisé qui est second et dérivé. Alors pour le diamant, Talweg: non ce n’est pas une solidification à très basse température. C’est le degré ultime de compacité du vent qui se traduit par une circulation à vitesse absolue. A vitesse relative, le vent est présent en tel point de la matière à tel instant. Il est donc absent à une multitude d’autres points. Il laisse par conséquent des vides, des discontinuités. A vitesse absolue, il est coprésent à l’ensemble du volume de matière qu’il parcourt à chaque instant. D’où son extrême dureté, son caractère indivis.

Le seul bouquin où on passe d’un duel de Lettres, un combat de palindromes et un escalier de mots, à un défonçage en règle d’une armée de soldat par un seul homme, filmé par Michael Bay (explosions inclues). Un texte politique aussi, où les plus pauvres sont pris au piège par les riches, dans Alticcio.

Au même titre que Zelda, et plus que tout le reste, c’est la cohérence du récit qui le tient et qui en fait un incontournable.