Aller au contenu

Le crépuscule des fauves

·350 mots·2 mins
Marc Levy

C’est la suite directe de C’est arrivé la nuit. C’est un volume beaucoup plus technique que le premier, qui ne faisait que planter le décor. Ici, cela touche beaucoup plus aux technologies, l’ambiance est beaucoup plus menaçante et palpable que dans le premier. Elle est aussi plus crédible, avec des descriptions de failles réelles (le hack d’une imprimante, rêve humide de n’importe quel bachelier en informatique), à base de botnets, de VPN et de DDoS ❤️

Il subsiste quelques incohérences de vocabulaire, mais il est beaucoup plus agréable à lire et beaucoup plus complet que le premier 😉

Même si on continue avec les quelques noms ridicules et descriptions de certains personnages qui ne laissent aucune ambiguïté sur qui ils sont réellement (la palme de ce time-ci revenant au « canard peroxydé » faisant office de président des États-Unis, et dont le beau fils est marié avec « Barbie ». Si l’analogie n’était pas suffisante…). Même si son nom et son slogan sont directement cité plus tard dans le livre. Une faille de l’équipe de relecture ? Aussi, je crois que ce n’est qu’à la toute fin que l’on découvre qu’un coup est prévu pour 2021, après une micro-enquête de trois pages… pas sûr que cela ait réellement son importance, tant le propos est noyé dans les magouilles financières et politiques d’une élite autoproclamée.

Au final, je suis assez agréablement surpris par une histoire de Marc Lévy, que je pensais empêtré dans un schéma archi-vu et revu. Il y a un vrai message de propagande qui ~defonce~ dénonce les cryptomonnaies, les écoutes à grande échelle, la monton’idation [^1] de la population et la commercialisation de données personnelles, derrière le thriller, c’est techniquement presque aussi chouette à lire que The Phœnix Project, même si parfois un peu surfait ou flou sur certains éléments et évènements. La magie de l’informatique de haut niveau, à qui on fait faire parfois n’importe quoi n’importe comment.

En tout cas, le message est très clair, et pour ceux qui se poseraient encore la question: non, ce n’est plus de la fiction.

[^1] Si, ça existe !