C’est une enquête meurtrière qui dégouline jusque dans la cuisine (oui, ça rime exprès). C’est gentillet, bien écrit, pas trop épais (là aussi, c’est fait exprès), et les personnages ont l’air sympas et accessibles. Après, ce n’est clairement ni tiré par les cheveux, ni du Franck Thilliez : ne vous attendez pas à un retournement de situation colossal ; là où il vous restera encore 20% de pages à lire, commencera l’épilogue. L’enquête sera donc bouclée alors que vous penserez encore une histoire tirée en longueur - ce qui amènera aussi un petit côté surprenant (et assez agréable).
Par contre, avec tout ce qu’ils ingurgitent, on s’imagine les personnages totalement obèses, à manger du cookie ou boire du soda à chaque page, quand ce n’est pas une indigestion de café pour « tenir le coup » ou pour une lubrification sociale.
J’ai le deuxième épisode en réserve. Je pense que je me laisserai tenter : sans que ce ne soit une série incontournable, le titre annonce clairement la couleur : il y a autant d’importance dans le chocolat que dans les meurtres, et cela reste totalement accessible, voire « coloré » et joyeux (autant qu’un meurtre puisse l’être). On ne s’inquiète jamais pour l’héroïne (sauf peut-être pour son taux de glycémie), et il y aurait eu moyen de faire beaucoup plus trash qu’un double homicide dans un village perdu des USA (je pense à une invasion de zombies, mais ce pourrait être légèrement déplacé - même si je pourrais avoir quelques idées dans la même veine - type « Morts vivants et confettis », qui pourrait avoir son petit succès).