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De capes et de crocs

·311 mots·2 mins

Notre bande dessinée commence à Venise au XVIIe siècle.

Deux fiers bretteurs – l’un loup andalou, l’autre renard français – découvrent, grâce à une carte cachée dans une bouteille, l’existence du fabuleux trésor des îles Tangerines.

De geôles en galères, nos deux gentilshommes s’embarquent pour une incroyable aventure avec pour compagnon le terrible Eusèbe, lapin de son état !

Rebondissements, coups de théâtre, dialogues enlevés : De cape et de crocs évoque Molière, la commedia dell’arte et les romans de cape et d’épée. *

Même si les dessins ne sont pas aussi hauts en couleur que les dernières productions, les personnages valent (presque) tous le détour. Les dialogues sont géniaux et les dessins fourmillent de petits détails qui font qu’on s’arrête sur toutes les planches pour tout savourer. L’histoire est pleine de rebondissements, si bien qu’il est difficile de prédire (ou même d’imaginer) la suite… Sauf peut-être dans les derniers tomes.

Concernant les personnages, on tombe un peu dans un contexte similaire au « Roman de Renart » ou à Blacksad dans la mesure où certains personnages sont interprêtés par des animaux (en l’occurence, les héros) dans un monde humain. Certaines personnes accrochent, d’autres pas. Une fois ce cap passé, on en redemande!

Palme d’or aux dialogues des pirates : – « Que va-t-on faire de ceux-là? – … Les pendre! Les faire bouillir! Et puis les étriper! – Ouais! Et après, on les tue! »

« Ne sachant m’avouer vaincu Ni plier sous la déférence, Si je me courbe en révérence, C’est pour vous mieux montrer mon… – Impertinents ! Qu’on les hue ! »

Armand au prince Jean et les Sélénites, acte V

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