Cela m’a fait penser à la trilogie des Fourmis de Bernard Werber, pour la qualité de sa documentation. C’était un livre qui m’avait concilié avec la lecture de roman : je pensais avant cela que les livres sans images étaient obligatoirement rébarbatifs, avec un tueur à la fin. Avec les Fourmis, c’était un nouveau monde qui s’ouvrait, avec des énigmes, des débuts d’algorithmes et une histoire sympa. Et le tout, dans une trilogie tout aussi agréable à lire (quoiqu’un peu inutilement rallongée sur la fin, mais je ne me rendrai compte de la stratégie de Werber que beaucoup plus tard).
Dans la vie secrète des arbres, on est sur un même mode de sensibilisation et de vulgarisation : les arbres sont des êtres vivants dont les forêts doivent être protégées de l’activité humaine. De làà dire que la solution consisterait à ne pas avoir d’humains, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement. Depuis que je l’ai lu, j’ai l’impression de faire beaucoup plus attention à ce qui m’entoure, je regarde les arbres décoratifs que l’on retrouve en ville et je regrette quand un endroit en est totalement dépeuplié (d’où terme “retirer les peupliers”).
Une très chouette lecture, un bon moment. Quoiqu’un peu déprimant. « Le grand n’importe quoi du monde », comme l’écrivait 200 dans son éditorial du mois de juillet 2024.