Perdu, seul et blessé, un chat errant doit résoudre un ancien mystère pour fuir une cité tombée dans l’oubli.
D’abord, on joue un chat. On peut donc:
- miauler, et ca fait « mraou » (Je n’ai juste pas encore trouver d’intérêt à l’action 🙄),
- faire ses griffes en alternant L2 et R2 (utile pour ouvrir les volets ou défoncer un tapis),
- se lover dans un petit coin ou sur des coussins…
Bref, le jeu aurait presque pu s’arrêter là et être vendu comme simulateur de chat.
Pour le contenu du jeu lui-même, cela fait penser à Dishonored ou Deus Ex, principalement sur la verticalité des niveaux: ils sont logiques, et en se mettant dans la peau d’un chat, on peut facilement se projeter un chemin sur des immeubles plus haut. A l’inverse, il est parfois possible de se coucher pour passer sous un obstacle, comme un chat serait capable de le faire. En bref, l’aspect exploratoire est très chouette et très bien fait. En plus de cela, il n’est pas possible de se louper d’un toit comme pourrait le faire un Solid Snake dans Metal Gear: chaque saut doit être validé par une touche; cette touche ne sert donc pas à sauter, mais à confirmer que c’est bien l’endroit où l’on souhaite aller - la différence est subtile 😉 mais extrêmement sécuritaire pour ne pas lancer la manette à travers la pièce. Bref: on ne tombe jamais (et quand c’est le cas, c’est contrôlé et sur nos pattes). Il y’a également des scènes qui font beaucoup penser à Half Life, avec des décors très organiques, des grosses bébêtes pas gentilles et des yeux qui nous les font gros (les yeux).
Le gameplay est par contre peut-être un peu trop dirigiste, sans être forcé : certains passages sont oppressants, et assez chiants a passer, même s’ils se clôturent finalement assez vite. J’ai quand même été content quand ces passages en particulier étaient derrière moi - et là, je pense particulièrement aux égouts - en croisant les doigts pour que cela soit le dernier du jeu. Rien n’est insurmontable, le jeu se laisse jouer et n’est pas là pour frustrer le joueur.
Niveau qualité de l’environnement, c’est assez mort (forcément, on est dans le turfu, les humains sont tous crevés ou disparus, et remplacés par des robots 🤖 et des Zurks - les petites bébêtes qui essaient de manger tout ce qui leur passe à proximité). A certains moments, on a des petites touches de Gunnm: les robots, lumières, prothèses, …
Côté musique, pas grand chose à signaler : elle accompagne certains moments, mais reste relativement effacée et sera sans doute oubliée à peine l’écran éteint.
Quelques bugs à signaler sur la fin du jeu (un saut qui ramène le chat à son point de départ, un crash complet de l’application, …), mais comme les sauvegardes fonctionnent assez bien et assez souvent, cela n’a pas posé un gros problème non plus. C’est évidemment un peu frustrant sur le moment, mais pas plus gênant que cela.
Bref, un chouette moment, un personnage attachant, quelques passages chiants, parfois tristes, tout ça mixé dans un jeu pas trop long et suffisamment agréable que pour ne pas regretter l’a-chat (ahah…) au prix plein.