Après avoir heurté un champ d’astéroïdes, le vaisseau de Mills s’écrase sur la Terre, au temps des dinosaures. Accompagné d’une jeune fille, Koa, seule survivante, ils doivent rejoindre la navette de secours située à 15km du lieu du crash.
Purée que c’est nul. Déjà, cela suppose que l’espèce humaine existait avant les dinosaures et sur une autre planète, avec une technologie très proche de ce qu’on aurait dans quelques années seulement. Qu’est-ce que le hasard fait bien les choses.
Ensuite, cela joue sur de la pseudo-horreur que « Oh non, on va encore se faire bouffer ». On n’a déjà aucune idée réelle de l’espace temporel durant lequel l’action se situe, mais si cela se fait bien sur l’espace de quelques jours, il est peu probable que les bestioles mettent aussi longtemps à se montrer ou que « la grosse empreinte de papatte que l’on voit au sol » y soit arrivée sans que le bestiau de plusieurs tonnes ne se soit fait entendre. Je veux dire : ce n’est pas comme si on parlait d’êtres vivants de plusieurs tonnes.
Un peu plus loin, on découvre un squelette parfaitement nettoyé alors que s’il s’était fait bouloté, il resterait un peu de chaires ou de résidus. Ici, c’est un modèle directement tiré d’un musée.
Le héros (C’est Kylo Ren, quand même) se fait surprendre un peu plus loin par un velociraptor (les vrais hein, ceux qui font la taille d’un chien, pas ceux imaginé par Spielberg et qui se rapprochent plus d’un deinonychus)… seul… alors qu’ils chassaient en troupeau 🫤 mais 🤷♀️ et dès que le danger arrive un peu trop près, on a droit à un gros black-out en attendant la scène suivante.
Et un peu plus loin, Kylo Ren va sauver une fille qui ne parle pas anglais, mais à qui il va réussir à faire comprendre qu’ils doivent escalader une montagne avec leurs petits petons avant qu’elle ne puisse rentrer à la maison. Quand t’as quelqu’un qui ne parle pas la même langue que toi, tu continues en anglais, c’est bien connu. Et quand ils voient un bébé dinosaure à quatre pattes qui n’arrive pas à sortir de la boue, ils filent le sauver (même s’il finit bouffé 30 mètres plus loin. Mais au moins, ce ne sont pas eux - oh le gros piège !).
Histoire de faciliter le tout, notre héros se découvre une plaie relativement grave - qu’on sait pas trop comment elle s’est retrouvée sur son bide et dans ses entrailles, mais de toutes façons, il n’en parle plus jusqu’à la fin du film. Donc en fait, même lui s’en fout.
Bon, et sans blague : pourquoi faire un film sur les dinosaures si c’est pour inventer des espèces qui n’existent pas ? A priori, on a déjà trouver toutes les différentes espaces (sauropodes, théropodes, …). Inutile de nous amener de nouvelles espèces dont la morphologie est totalement barrée et complètement à l’ouest de tout ce qu’on connaît, surtout si elles rappellent plus Aliens que Jurassic Park: même l’équivalent d’un tyrannosaure ressemble plus à une baudroie qu’à un sauropode. Et ça manque sérieusement d’herbivores pour alimenter tous ces carnivores.
Juste pour rire aussi, la navette qui va les sauver se trouve à 12km de leur point de départ. Ils y vont en plus de 24h. Moyenne : 500 mètres par heure 👍 je veux dire … j’ai rencontré des gens qui faisaient plus de 50km sur une journée, alors quand t’es motivé, tu te bouges le fion.
En fait, il n’y a que le titre qui soit cool dans ce film. Ça, et le fait qu’il n’y aura jamais de suite.