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Love and Monsters

·341 mots·2 mins

La destruction de la météorite Agatha 616 avec des missiles atomiques a eu pour effet secondaire de transformer les animaux à sang froid en monstrueux kaijūs, menant à l’effondrement de la civilisation humaine. Sept ans après le « Monsterpocalypse », Joel Dawson, avec le reste de l’humanité, vit sous terre depuis que les créatures géantes ont pris le contrôle de la surface. Joel n’a pas la confiance des autres membres du groupe car il a tendance à se tétaniser face au danger. – Source: imdb

J’adore le concept, l’univers très « fallout-esque », et la narration. Le héros ne sert qu’à décrire son monde du point de vue de quelqu’un qui n’y connait rien. Il ne connaît rien et ne sert à rien, a part réparer la radio et préparer le minestrone, pour sa colonie.

Ce qui est génial, c’est qu’on connaît les bestioles, juste qu’elles ont pris quelques kilos et centimètres (qu’on peut constater avec un petit crapaud de 3 tonnes…)… La seule solution pour s’en débarasser consiste à se cacher et à courir. Sauf si on a un peu d’instinct ou une bonne grenade.

Le côté horrifique tient surtout de la solitude: Joël est tellement con qu’après avoir rencontré un duo de tueurs nés, il va vouloir s’en séparer pour continuer sa route de son côté. Ce qui nous rappelle surtout la bonne blague type de n’importe quel film d’horreur un peu neu-neu): « séparons nous, nous aurons plus de chances de nous en sortir! ». Non, non: vous aurez juste plus de chances de mourir seuls et isolés 🙃.

En conclusion: l’univers est cool, même s’il manque de gros monstres: on n’en voit finalement pas tellement… du coup, l’univers aurait peut-être pu être plus … « complet »…? Mais l’essentiel n’est pas vraiment là: malgré quelques incohérences (pas d’insectes volants ? Pas d’araignées ? Quoiqu’elles seraient écrasées par leur propre poids…), j’aimerais bien une suite ou deux… 🙃

When the night has come, and the land is dark and the moon is the only light we’ll see.