Ghost

Publié le 12 janv. 2018

J’avais déjà essayé Ghost il y a quelques semaines, mais deux-trois trucs m’avaient confirmé que ce n’était pas (encore) la solution parfaite. J’avais continué mon exploration, en repassant notamment par Pelican, Hugo, Pluxml et Blogotext. Aucun ne colle réellement à ma manière de prendre note.

Jusqu’à présent, je tapais du texte, synchronisé avec un dépôt #git et converti en site statique. Ce type de conversion me gonfle: on part d’un pseudo-standard (markdown) et finalement, il n’y a rien de normalisé, car tout dépend de la manière dont les informations sont représentées. C’est encore pire avec Hugo, puisque chaque section peut avoir sa propre représentation. C’est top, vraiment. Mais pas envie d’adapter MA manière d’écrire à ce qu’une autre personne aura imaginé. Je fais déjà assez ça au taf que pour m’y plier à la maison.

Pour Pluxml et Blogotext, c’est différent: le premier demande a été pluginisé avant de pouvoir commencer à écrire. La partie édition est fonctionnelle, mais pas sans distraction (distraction free, pour ceux qui parlent la langue de Batman). Blogotext est sans doute ce qui approchait le plus ce que je souhaitais… Mais avec (de nouveau) sa propre syntaxe à apprendre (et donc tout mon contenu existant à convertir). J’ai même envisagé de revenir vers WordPress, mais son éditeur me repousse encore plus loin de la simplicité que je souhaite. Et comme la majorité de mon contenu contient des snippets, il aura finalement à nouveau fallu dénicher le bon plugin, avec la bonne coloration syntaxique, qui n’ajoute pas bêtement des numéros de lignes ou un ascenseur horizontal pour arriver à la fin de la ligne.

Bref, Ghost. Parce que:

Nan, je vous jure. C’est pas parfait… Mais sans prise de tête.

Même l’installation est accessible (et pourtant, c’est du node.js sous le capot hein), jusqu’à la configuration d’nginx et de let’s encrypt.