Aller au contenu

Quelqu'un pour qui trembler

·388 mots·2 mins
Auteur
My name
A little bit about me

Après avoir découvert Gilles Legardinier dans Complètement cramé l’année dernière, j’en ai remis une couche avec Quelqu’un pour qui trembler.

Pour soigner ceux que l’on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu’il apprend que la femme qu’il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n’importe quel inconnu. Est-il possible d’être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l’aide de ceux que le destin placera sur sa route.

Autant j’ai eu du mal à accrocher sur les cinquante premières pages, autant l’ambiance repart sérieusement vers une forme de folie bon enfant, où toute situation finit irrémédiablement par être désamorcée dans le sourire. A nouveau, certains passages m’ont fait exploser de (sou)rire, à tel point que quelques pages par jour pourraient être prescrites comme anxiolytique. Le tout, teinté de psychologie, maximes et passages à retenir. Et d’un peu de vulgarité, aussi.

Petits extraits:

Je crois qu’être père, c’est tout donner sans compter, tout dire sans mentir, et accepter que ceux à qui vous l’offrez en fassent autre chose que ce que vous espériez.

On est vieux quand on fait plus attention à tes dents qu’à ton sourire. Pire encore, tu es vieux quand on s’occupe plus de ton trou de balle que de ta braguette.

Renoncer à une épreuve pour laquelle tu n’es pas faite n’est pas de la lâcheté, c’est de la sagesse. N’aie jamais honte d’éviter un obstacle qui te détruirait. Et rassure-toi, ton envie de soigner ou de soutenir les gens sera utile, où que tu sois, car même si certaines douleurs sont plus spectaculaires à l’autre bout du monde, les humains ont besoin d’aide partout.

Quand on aime quelqu’un, on nourrit pour lui des craintes et des rêves. Il cristallise nos peurs et nos espoirs. Nos plus beaux élans naissent de cela. Ce lien nous anime, nous motive, nous porte, nous construit. La seule chose qui compte, c’est d’avoir quelqu’un pour qui espérer mieux. L’essentiel, c’est d’avoir quelqu’un pour qui trembler.