Le dernier temple maudit de l’Arche perdue
Après un chef d’entreprise reconverti en majordome et in médecin sans frontière retourné en directeur de maison de retraite, Gilles Legardinier nous propose un employé du british musuem travesti en Indiana Jones.
Et cela fonctionne, autant sur l’histoire (quoiq’un peu longuette à se mettre en place…) que sur les personnages, leur manière d’être et leurs relations. Le personnage principal est un pur antihéros qui se fiche de tout (la vulgarité d’un Deadpool en moins, rassurez-vous), tout en restant extrêmement attachant et drôle.
Karen Holt enquête sur une spectaculaire série de vols d’objets historiques à travers le monde. Benjamin Horwood, lui, passe ses vacances en France sur les traces d’un amour perdu. Lorsque le vénérable historien qui aidait Karen à traquer les voleurs hors normes meurt dans d’étranges circonstances, elle n’a pas d’autre choix que de recruter Ben, quitte à l’obliger. Ce qu’ils vont vivre va les bouleverser. Ce qu’ils vont découvrir va les fasciner. Ce qu’ils vont affronter peut facilement les détruire…
Le point Godwin est atteint après 200 pages \o/, un peu comme dans La dernière croisade, que j’ai eu envie de revoir. Même si ce film a vieilli, il en reste - pour ma part - un monument du film d’aventures. Et “Le premier miracle” en reprend plein d’éléments: un duo de personnages complémentaires, de l’humour, des morts et de nazis.
Autant j’ai tendance à ne pas aimer les thrillers, autant celui-ci était très plaisant à lire, et je ne peux que le conseiller.