Une jeune femme est enlevée dans un paisible petit village des Alpes. Le coupable est introuvable, et voilà que la star des commissaires de police, Vogel, est envoyé sur place. De tous les plateaux télé, il ne se déplace jamais sans sa horde de caméras et de flashs. Sur place, cependant, il comprend vite qu’il ne parviendra pas à résoudre l’affaire, et pour ne pas perdre la face aux yeux du public qui suit chacun de ses faits et gestes, il décide de créer son coupable idéal et accuse, grâce à des preuves falsifiées, le plus innocent des habitants du village : le professeur d’école adoré de tous. L’homme perd tout du jour au lendemain (métier, femme et enfants, honneur), mais de sa cellule, il prépare minutieusement sa revanche, et la chute médiatique de Vogel.
Pour résumer (de manière très simple et totalement humble): je n’aime pas les thrillers, parce qu’ils sont généralement trop lents, trop prévisibles et se terminent trop souvent par un lapin tiré du chapeau (comprendre: le tueur est quelqu’un dont on a jamais entendu parlé dans le livre et qui sort du néant en mode “ahah, je vous ai bien eu”).
Mais j’ai bien aimé celui-ci, parce qu’il ne coche aucune des cases mentionnées ci-dessus, parce qu’il fait réfléchir, prendre position, s’impliquer, réagir, et joue avec mes petites émotions 😉.