Zibal est un petit génie. Ses inventions auraient d’ailleurs pu lui rapporter des millions mais tout le monde n est pas doué pour le bonheur et Zibal, malgré ses diplômes, se retrouve à 42 ans vendeur de macarons à l’aéroport d Orly.
Un jour, devant son stand, apparaît Alice, une jeune et belle aveugle qui s’apprête avec son labrador Jules à prendre l’avion pour Nice où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. L’intervention est un succès mais, pour Jules, affecté à un autre aveugle, c’est une catastrophe. Jules fugue, retrouve Zibal et, en moins de vingt-quatre heures, devient son pire cauchemar : il lui fait perdre son emploi, son logement, ses repères. Compagnons de misère, ils n’ont plus qu une seule obsession : retrouver Alice.
Sympa à lire (comme souvent avec Van Cauwelaert 🙃), mais pas inoubliable.
Il y a quelques bons moments, le récit est très fluide, mais il ne se passe finalement pas grand chose: juste un ingénieur un peu perdu qui se fait jeter de partout, une ancienne aveugle qui recouvre la vue et qui se cherche et un gros chienchien qui bave partout au service de tout le monde. Il n’y a pas grand monde de plus, juste quelques figures supplémentaires qui alimentent le récit; l’histoire avance toute seule, qu’ils soient là ou pas.