Angor

Publié le 30 août 2025

Pu… rée, quel bon livre ! De part son degueulacisme, son réalisme, ses personnages et son histoire : pas de gros criminel qui sort du chapeau à la fin, c’est une vraie traque, qu’on suit, qu’on appréhende et qu’on découvre. C’est juste horrible, criant et dégoulinant de réalisme, saupoudré d’Histoire (avec une grande hache) et de retournements plausibles que l’on ne voyait pas venir. C’est monstrueux et majestueux en même temps (même si cela s’essouffle un peu sur le dernier quart - une fois qu’on a bien compris que le(s) meurtrier(s) etai(en)t vraiment(s ?) de(s) très gros salaud(s)).

« Le choix des mots, le choc des images ». Sauf que des images, il n’y en a aucune : tout est écrit, décrit, et imaginable. Presque tangible, palpable. Lisez quelques paragraphes et laissez votre cerveau gambader gaiement dans la savane de l’horreur.

Les victimes sont nombreuses, les meurtres sanglants (c’est assez simple, on se croirait à la fête de la charcuterie), les rebondissements nombreux et les idées sont tout bonnement degyeulasses, entre dégoût et fascination. Sévices, demembrements, tortures, … tout y passe, avec une froideur clinique. Albert Fish, Dahmer, Gerard Schaefer, … Que du gratin et du trafic en tout genre, où les plus riches sont des prédateurs qui se fichent bien de la santé des moins riches qu’eux.

Aucune chance que ce livre me redonne foie 1 en l’humanité.


  1. La coquille est volontaire. ↩︎