Bikepunk

Le privilège de la vieillesse, c’est de ne plus avoir à respecter les règles qu’on l’on maitrise

Publié le 2 oct. 2025

C’est d’un cynisme assez crasse : chaque chapitre semble dédié à un thème précis (le religion, la médecine, l’influence, l’astrologie, …), avec une petite satyre associée. Chacun de ces thèmes mériterait d’être un peu plus approfondi, mais il y a déjà une base assez chouette à lire - sous réserve d’être un minimum geek, cycliste - et si possible aussi de gauche.

J’ai probablement un peu trop pouffé sur la référence GNU/Linux et le système propriétaire dans la salle de décompression, mais c’était drôle. Je ne sais pas trop comment un lecteur non-initié (et non geek) prendrait ce genre de lecture. Probablement en mode « Meh ».

De mon côté, je suis content de l’avoir, de l’avoir lu, et de pouvoir le faire découvrir à d’autres personnes proches. Cela me conforte dans le fait d’avoir pas mal de points communs avec l’auteur, et je me retrouve assez bien dans ses idées et valeurs. Que la mécanique a permis une extension de l’humain (je tique toujours autant sur les appareils connectés, qui amènent toujours plus d’interconnexions et de dépendances, au prix d’une vie privée totalement bafouée, pour finalement pas grand chose (quelques statistiques individuelles à la fin de la journée ?)), et que l’électronique est plus une prison qu’une élévation.

En vrai, j’ai eu l’impression de lire « A Fallout Story », avec des vélos et un univers post-apo totalement crédible.