Meurtres et charlottes aux fraises

Publié le 28 févr. 2025

Cela me fait irrémédiablement penser aux Chevaliers de Baphomet (« Broken Sword », dans la langue de Batman), où nous interagissions avec Georges Stobbaert pour déjouer un attentat en plein Paris. Les dessins étaient tous réalisés à la main, l’ambiance étaient géniale et colorée, les énigmes étaient relativement 1 logiques, et certaines d’entre elles ajoutaient un contexte temporel que d’autres jeux en point & click ne connaissaient absolument pas. J’y ai passé beaucoup (trop) de temps - et le côté culturel du jeu n’a pas suffi à inceptionner mes parents à me laisser finir le niveau en cours, plutôt que de venir vider mon assiette d’épinards avant qu’elle ne soit froide. Je crois que c’est aussi ma période « Troisième testament » et « templiers », mais c’est une autre histoire.

Ici, c’est un peu pareil : les énigmes restent logiques, l’histoire ne piétine jamais (ou alors juste pour intercaler une recette de charlotte aux fraises, de pudding aux abricots ou de cookies à la mélasse (sur lesquels il faudra que je me renseigne, parce que la mélasse, pour moi, c’est un mélange de goudron et de sirop de liège)).

Pour simplifier, on n’y apprendra rien : philosophiquement ou psychologiquement, c’est totalement vide. Par contre, c’est fluide, tout s’enchaîne comme dans un épisode d’Arabesque et on arrive au final à trouver le tueur comme si on avait participé à l’enquête (en serrant les fesses pour que Hannah ne se fasse pas choper par son beau-frère policier qui lui avait interdit de remettre les mains dans une enquête de meurtre).

Approuvé 👍 (mais pour les vacances uniquement).


  1. Même si je finissais parfois par parcourir l’écran au curseur, pixel par pixel, pour trouver un put$*@ d’objet totalement insolite. ↩︎