XIII
Publié le 5 févr. 2025J’ai adoré et j’adore toujours autant les tous premiers épisodes de la série XIII. C’est rythmé, bien dessiné (on est aux alentours de 1980 ; ProCreate n’existe pas encore), relativement logique (en tout cas, sans faille apparente) et il faut bien suivre les différentes cases pour comprendre la suite de l’histoire. Et le lecteur n’est pas pris pour un couillon. J’ai pourtant essayé de tourner et retourner les premières planches, sans succès.
On y trouve aussi quelques chouettes easter eggs - un peu comme dans les premières BDs de Lanfeust.
À chaque fois que je relis XIII, j’adore les 12 (13 ?) premiers, mais je décroche au quatorze : à partir de cet épisode, c’est la débandade. Ca repart sur « Mais Mac Lane ne serait-il pas en fait un vicieux terroriste de l’IRA ? », coordonné par Giordino et tout plein de « Meh je devais mentir, j’avais deux agents de la NSA dans le dos » ou « J’ai fait ça pour te protéger », au nom du sacro saint Secret-Défense. Un peu léger, franchement tiré par les cheveux et totalement dispensable - voire pénible à lire -, avec une recherche au trésor un peu con-con. Heureusement qu’il y a “La version irlandaise”.
Anecdote marrante :
- Dans le 17 (l’or de Maximillien), on apprend à la page 10 que Carrington a sauvé la vie d’un sergent (Charlie, qui tient le petit hôtel sur l’île) en le portant pendant 3 jours.
- Mais c’était aussi le cas de Spike, le pilote d’avion qui est sensé emmener XIII vers jeneséplukelfrontiere : Carrington l’avait aussi porté pendant plusieurs jours, et il avait aussi perdu l’usage d’une jambe.
- Dans l’épisode « Little Jones », Elroy Wittaker porte aussi un général sur ses épaules après qu’il se soit pris une balle dans la jambe.
Genre, il a (à un moment ou un autre) porté chaque soldat sur son dos et 90% de la population boite grâce à lui.
Ça sent la BD bio et réutilisable 🤭
Dans ces derniers tomes (je me suis arrêté au 19 ; où XIII rejoint la maison qui lui a été léguée par ses parents adoptifs - morts à la page 5 du tome 1 - où tous les méchants sont morts et tous les gentils sont presque vivants).
Après, cela m’a permis de redécouvrir plusieurs tomes de XIII Mystery, qui étaient planqués à l’arrière de la bibliothèque, et que j’avais oubliés jusqu’à maintenant. Et les histoires de Johnathan, de la Mangouste ou du Colonel Amos valent en fait 100x plus que les derniers tomes (a nouveau; je ne connais pas le cycle deux) ❤️
L’avantage aussi de Mystery (puisqu’on me demandait pourquoi je n’avais pas la collection complète), c’est que l’on peut choisir les personnages dont on juge de la pertinence - j’ai laissé tomber Betty, Billy Dtockton, … par des auteurs relativement connus ! Et c’est cool, parce que le format « une BD = une histoire » est quand même sacrément chouette.