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Comment résoudre des conflits qui mettent tout le monde en échec ?
Quel que soit le domaine, il y a une institutionnalisation de la maltraitance, et les problèmes structurels (manques de personnel, manques de moyens, …) ne compensent pas une meilleure communication : le problème du dialogue est d’être amorcé alors que nous pouvons nous sentir ménacé par ses conséquences négatives (et donc, de ne pas vouloir ouvrir le dialogue 🙃). Il est important de présenter l’intérêt plus grand, et de faire en sorte que les personnes adhèrent aux changements (et aux contraintes).
Pour que cela fonctionne, il est nécessaire d’avoir de la rigueur, des actes fondateurs, de l’empathie, et de proposer une campagne de culture pour que chacun s’oriente dans la même direction.
Les trois sphères sont une modélisation des actes de vie.
Nous ne sommes acteurs que des deux premières zones : au plus l’une d’entre elle s’élargit, au plus elle mangera sur la zone extérieure. Par exemple, un cancer n’est pas une décision, mais suivre une chimiothérapie, oui. Il y a une forme de lien entre ces différentes zones et la souffrance que nous nous infligeons nous-mêmes :
Ce à quoi je résiste, persiste. Ce que j’observe, disparait.
Un burn-out intervient lorsque nous n’avons plus aucune prise sur rien (pas même sur se lever le matin…) - et la zone de préoccupations qui aura mangé toute la zone d’influence, jusqu’à ne rien laisser sous contrôle.
La vie est changement.
On parle souvent de “zone de confort”, qui est la zone de ce que nous connaissons déjà. La sensation d’inconfort, c’est l’apprentissage.
La zone d’évolution deviendra la future zone de confort, après quoi le cycle pourra recommencer. Il n’est cependant pas obligatoire de sortir de sa zone de confort, tant qu’on y trouve du sens et que nos valeurs sont rencontrées. Dans tous les cas, il faut accepter de ne pas arriver aux résultats que nous attendons, et accepter que nous ne sommes pas parfaits.
Lorsqu’on est dans l’expression d’un ressenti face à une sitaution, nous nous plaçons naturellement dans le jugement ou dans l’interprétation, plutôt que dans l’observation simple. Dans la communication, c’est le ressenti qui est le principal : “J’ai l’impression de ne pas être pris en considération”, “Je me sens dérangé.e par …”, “Je me sens gêné.e par …”.
Nous avons droit à mettre n’importe quoi derrière le “Je”. L’utilisation du “Tu” va systématiquement déboucher sur le rejet.
➡️ Voir la base de la CNV, pour choisir le vocabulaire à utiliser derrière nos ressentis.
La vie, c’est 10% de ce qu’il t’arrive et 90% de comment tu le prends.
Chaque humain a trois désirs de base :
Être à la hauteur de ce que je pense devoir être, de ce que les autres attendent de moi. Il s’agit d’un idéal de soi : on ne veut pas décevoir l’autre dans ce que je pense qu’il attend de moi.
Désir d’être en lien et sur la même longueur d’onde, d’être proches d’autres personnes ou d’idées que nous aimons, de complicité Les gens qui n’ont pas de désir sont des psychopates. L’Homme veut aimer et être aimé, dans une relation de confiance mutuelle1. C’est aussi le désir d’être soi-même, de pouvoir être entier. Dans un couple ou une relation, “Je pensais que tu …” est un ravageur et peut être une vraie bombe à retardement.
L’attente d’un retour (que nous pensons légitime), de recevoir un dû par rapport à nos actions ou auquel nous nous attendons. On n’attend pas spécialement un merci, mais au moins de ne pas avoir de critiques 🙃.
L’Homme est un être fini, et en prend conscience surtout lorsqu’il n’arrive à la hauteur de ce qu’il réalise. Cette finitude fait qu’on ne pourra pas être systématiquement satisfait et parfait, et c’est aussi pour cela que nous ne voulons pas nous planter.
Voir les méthodes DESC et SBAR :
SBAR is an acronym for Situation, Background, Assessment, Recommendation; a technique that can be used to facilitate prompt and appropriate communication.
Le plus gros mensonge au travail, est de dire que “Je reviens dans cinq minutes”. Si vous le dites, soyez cohérents et tenez-vous y.
Il faut faire attention à ne pas avoir un conflit de loyauté. Demander à son enfant de “rentrer pour minuit” - en sachant pertinemment qu’il ne rentrera qu’à 2h pourrait rompre la confiance. L’idée ici est d’être entendu et d’expliquer ce que nous avons derrière la tête et d’être entendu. ↩︎