Roads and Bridges

The Unseen Labor Behind Our Digital Infrastructure

Publié le 9 juin 2022

Open up your phone. Your social media, your news, your medical records, your bank: they are all using free and public code.

En pratique, énormément de logiciels reposent du code libre et public. De même que pour les routes et ponts, que tout un chacun a la possibilité d’emprunter, ce type de code peut être utilisé par n’importe qui - à titre professionnel ou individuel - afin de construire de nouveaux logiciels. Cependant, toute cette infrastructure logicielle nécessite de la maintenance et de l’entretien.

En 2014, deux tiers de tous les serveurs Web utilisaient OpenSSL, afin de s’échanger des données sensibles de manière sécurisée. Ceci signifie que deux tiers de tous les serveurs Web reposaient sur une librairie de chiffrement maintenue par un seul développeur à temps plein, jusqu’à ce que la faille HeartBleed soit découverte et que les grosses multinationales se rendent compte qu’il était peut-être (un peu?) nécessaire de subvenir aux besoins des développeurs dont elles profitent du travail.

Utiliser du code libre est plus efficace (même pour une entreprise comme Facebook) que de bâtir soit-même chacune des pièces nécessaires par elle-même. Ceci est rendu possible grâce à l’utilisation de licences permissives, qui autorisent l’utilisation ou la modification de blocs de code déjà écrit, sans avoir à payer de frais. En d’autres termes, le temps et la quantité de code nécessaire à une équipe pour arriver à un résultat ont été drastiquement réduits rien qu’à pouvoir réutiliser du code et des librairies disponibles en open source.