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Joyaux

·536 mots·3 mins
Danielle Steel

A la veille de son 75e anniversaire, Sarah, duchesse de Whitfield, se souvient… Manhattan, puis la France, l’amour, la guerre, la gloire et la réussite… Cinq décennies d’une vie bien remplie. Après un premier mariage malheureux, Sarah épouse William, duc de Whitfield, un homme exceptionnel auprès de qui elle connaîtra un bonheur sans nuage. Jusqu’à ce que la guerre éclate et que William s’enrôle dans les forces alliées. Sarah devra affronter seule les horreurs de l’occupation nazie. A la Libération, ce sont les retrouvailles. William et Sarah s’installent au château de la Meuze pour construire leur patrimoine. Tout commence comme une action charitable pour venir en aide à ceux que la guerre a dépossédés : William et Sarah rachètent leurs bijoux de famille à des survivants qui tentent de refaire leur vie. Petit à petit, le couple va se retrouver à la tête d’une fabuleuse collection, fonder la maison Whitfield et devenir les joailliers attitrés des têtes couronnées d’Europe. Sarah donnera le jour à une nombreuse famille : Phillip, l’orgueilleux aîné ; Julian, le cadet, généreux et tendre ; Isabelle, la fille rebelle ; Xavier enfin, ultime fruit de leur amour. Tous à leur façon, feront leur chemin dans la vie, souvent loin les uns des autres, mais toujours profondément unis.

L’histoire commence par la fin : Lady Sarah Whitfield a 75 ans et regarde derrière elle. Rien que ceci fait que la suite sera beaucoup plus sereine - on sait à l’avance qu’elle va s’en sortir (au moins jusque là), même si tout ne sera pas toujours simple.

Rétropédalage à New York, avec un premier mariage, un premier divorce (dans cet ordre), et un voyage en Europe juste avant le coup d’envoi de la deuxième guerre mondiale. Il y a un soupçon du Siècle de Ken Follett dans ce début,, et c’est tout à son honneur, mais y ajoute une petite touche d’autorité parentale et de machisme propre à l’époque.

Après la séparation de Sarah et Freddie (je ne spoile pas, c’est dans le résumé), on a une centaine de pages qui dégouline d’amour, de bisous volés et d’explications foireuses sur « pourquoi ne pas vivre en couple et se faire du mal ».

C’est beau mais c’est insupportable. C’est un pudding bien lourd de mots doux à chaque phrase [^1].

Genre, « beaucoup de personnes n’ont pas eu la chance de vivre ce que nous avons vécu. Restons en là » 🤷‍♀️ mais qu’est-ce que c’est mièvre et parfumé à la guimauve.

Un bouquin chamalow sur fond historique, où les bébés ressemblent comme deux gouttes d’eau à leur père, seulement deux heures après l’accouchement. Jusqu’au retour de la guerre. Mais en fait, la guerre ne semble pas si grave, et les deux époux profitent que les gens des alentours aient besoin d’argent pour leur racheter des bijoux, afin d’ouvrir une échoppe à Paris, entre deux allers retours aux Ritz, avant de devenir fournisseur officiel de la couronne d’Angleterre.

Ce n’est pas immoral, ils sont riches, ils font ce qu’ils veulent.

Ensuite, ce sont scandales (la tante d’un des enfants est en fait sa mère 🤷‍♀️), mariages factices et autres joyeusetés pour soutirer de la thune.

Lisez Voici ou regardez Bridgerton, ce sera moins pénible.