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La Dernière des Stanfield

·337 mots·2 mins
Marc Levy

Ma vie a changé un matin alors que j’ouvrais mon courrier. Une lettre anonyme m’apprenait que ma mère avait commis un crime trente-cinq ans plus tôt. L’auteur de cette lettre me donnait rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore et m’ordonnait de ne parler de cette histoire à personne. J’avais enterré Maman à Londres au début du printemps ; l’été s’achevait et j’étais encore loin d’avoir fait mon deuil.

Qu’auriez-vous fait à ma place ? Probablement la même erreur que moi.

Eleanor Rigby est journaliste au magazine National Geographic, elle vit à Londres. Un matin, en rentrant de voyage, elle reçoit une lettre anonyme lui apprenant que sa mère a eu un passé criminel. George Harrison est ébéniste, il vit dans les Cantons-de-l’Est au Québec. Un matin, il reçoit une lettre anonyme accusant sa mère des mêmes faits. Eleanor Rigby et George Harrison ne se connaissent pas. L’auteur des lettres leur donne à chacun rendez-vous dans un bar de pêcheurs sur le port de Baltimore. Quel est le lien qui les unit ? Quel crime leurs mères ont-elles commis ? Qui est le corbeau et quelles sont ses intentions ?

Au coeur d’un mystère qui hante trois générations, La Dernière des Stanfield nous entraîne de la France occupée à l’été 44, à Baltimore dans la liberté des années 80, jusqu’à Londres et Montréal de nos jours.

Sans surprise, c’est du gros Marc Levy, avec son lot d’incohérences, de surprises et d’arrangements, tout en se laissant lire mais en tirant un chouïa en longueur. La partie la plus intéressante reste celle à la fin de la guerre, qui a permis à la dynastie Stanfield de renaître, mais qui est également le début de sa périclitation.

Niveau incohérences, on peut se demander comment le corbeau (surtout en connaissant sa vraie identité dans les dernières pages) a fait pour retrouver les deux futurs tourtereaux. Pas sûr non plus d’avoir assez d’amour propre que pour ne pas avoir fait comme Robert à la sortie du relais 🙃️.