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Le livre des Baltimores

·455 mots·3 mins
Joël Dicker

(Synopsis copié/collé depuis Amazon).

Jusqu au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair. Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l auteur de La Vérité sur l Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne. Huit ans après le Drame, c est l histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu en février 2012, il quitte l hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s atteler à son prochain roman. Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu il éprouva jadis pour cette famille de l Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?

Entre nous, j’espérais un peu (re)trouver l’ambiance de la vérité sur l’affaire Harry Quebert. Il n’y a pas vraiment à être déçu, puisqu’à part quelques personnes croisées dans ce dernier livre, les deux histoires sont pratiquement indépendantes. On y retrouve Marcus Goldman, qui nous raconte une part de son histoire, et qui le fait bien. Toujours par rapport au dernier livre (et puisque c’est mon seul point de repère), on n’y retrouve cependant pas la même tension. L’histoire se lit, on se laisse happer, mais ce n’est plus la même chose: elle ne décolle que vers la moitié du livre, avant laquelle on se retrouve souvent avec comme seul hangover la fin d’un chapitre, LE DRAME. On a parfois l’impression de suivre une mauvaise rediffusion de la Star Ac’, tant le fil conducteur peut sembler commercial.

Après cela, on commence à cerner un peu mieux les différents éléments, à laisser vaguer son imagination et à imaginer ce qui a bien pu foirer dans cette famille si parfaite. Lorsqu’il faudra finalement faire face à la réalité, on aura envie de continuer à traverser cette tempête de verglas, en espérant un dénouement un peu plus joyeux que cette petite glissade dans la dépression et le malheur. Au final, c’est (bien sûr) un bon livre (qui suis-je pour juger quelque chose que je ne saurai écrire moi-même? :-)), mais il faut s’accrocher un peu pour les 250 premières pages.