Une brique de 600 pages en “écrit-tout-petit” complètement malsaine, où une pensionnaire ramène un soldat blessé de l’armée adverse. Les pensionnaires vont se monter les unes sur les autres pour se rapprocher du nouveau venu, qui va tremper dans les discussions sordides et les coups montés foireux.
Le 6 mai 1864, la forêt de la Wilderness est le théâtre de l’une des plus effroyables batailles de la guerre de Sécession. L’orage d’acier que déchaîne ce jour-là l’artillerie rebelle de Robert Lee, à laquelle répond celle du général de l’Union Ulysses Grant, embrase sans distinction arbres et fantassins. Malgré ses blessures, un caporal nordiste réussit à s’échapper du brasier et trouve refuge dans un pensionnat pour jeunes filles confédéré. Mais l’intrusion soudaine d’un mâle vient perturber la vie de recluses, pétrie de valeurs puritaines et de pulsions refoulées, des huit femmes qu’abrite encore l’institution. Objet de tous les fantasmes, le soldat va s’employer à les incarner avec un art consommé de la manipulation, jusqu’à une nuit où tout bascule. Dès lors, la haine sera sa seule maîtresse, la vengeance l’unique motivation de ses anges gardiens.
Source: 20minutes.fr.
Pour l’anecdote (toujours du même site):
En 1971, saisi par l’originalité de ce roman que les critiques littéraires américains qualifient de psychological sexual novel, Don Siegel le porte à l’écran, offrant enfin à Clint Eastwood un rôle d’exception aux antipodes de son image habituelle de gunfighter triomphant.