J’avaiq déjà promis d’arrêter les Ken Follett, mais j’ai encore repris une dose, tel un junkie adepte du déroulement de l’Histoire.
On est sorti de l’âge des ténèbres, et cela se ressent: le premier mort n’est condamné qu’à la page 221 - c’est à dire plus ou moins 210 pages plus tard que d’habitude - et on se rapproche beaucoup plus d’une fresque familiale que d’un tragique moment: les vies semblent valoir un peu plus que dans les précédents, malgré que les aristocrates conservent toujours une bonne longueur en termes d’espérance - à moins d’un complot.
Ce que j’adore toujours autant, c’est le fait d’avoir une supervision de la situation géopolitique au seizième siècle en Europe de l’Ouest. On passe en France, en Angleterre, aux Pays Bas et en Espagne. Le contexte en lui même parle des guerres de religions, les monarques français se succèdent sous l’égide de la reine Catherine, les protestants prennent le pas, les catholiques reviennent en force, … le tout sur fond de tolérance et d’ultra catholicismes.
En bref, il est tout aussi intéressant à lire que les autres livres « historiques », et est en même temps plus abordable.
La toute fin du livre a droit à un clin d’oeil à V pour Vendetta (La Révolution des Poudres, Guy Fawkes, tout ça), malgré qu’elle soit un peu trop tirée en longueur, comme si l’éditeur avait exigé son quota de pages…