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Zelda - Breath of the Wild

·528 mots·3 mins
Switch

J’ai craqué sur le dernier Zelda. Avant cela, il a fallu passer à la caisse, parce que Zelda, c’est en fait les 60€ du jeu + les 320€ de la Switch + les 42€ pour Mario (je me suis concocté un pack perso :-)).

Chronologiquement, j’ai épluché Link’s Awakening sur GameBoy, j’ai torché la première moitié de A Link to the Past, j’ai bavé devant les screenshots d’Ocarina Of Time et j’ai terminé les deux épisodes sortis sur GameBoy Advance (Oracle of Seasons/Oracle of Ages).

Quelques années plus tard, j’ai à nouveau reçu une piqûre de Zelda, qui m’intimait de passer à la caisse pour m’offrir une Switch.

Concrètement, l’aventure démarre de manière similaire aux autres épisodes: on est à poil.

Après deux pas, c’est déjà différent: on peut s’habiller et on récupère une tablette (c’est dans l’air du temps), qui fera office de mini-carte, d’appareil photo, d’inventaire, … et qui remplace avantageusement la petite fée Navi d’Ocarina Of Time.

Vous vous rappelez des épisodes précédents ? Dans Link’s Awakening, on récupère d’abord son bouclier avant d’aller chercher son épée sur la plage. Dans Breath Of the Wild, on … explore. Ici, pas de notion d’écologie et de réutilisation: après 30 minutes de jeu, on aura déjà explosé sa troisième épée, son premier bouclier, on aura récupéré deux arcs à flèches, un premier pouvoir et un nouveau pantalon. Sans parler des herbes, pommes, petits lézards à cuire et morceaux de viande. C’est touffu. Vraiment. Les deux premières heures servent de tutoriel: on explore ses premiers donjons (qui excèdent rarement les 20 minutes d’exploration - et il y en a partout !), on récupère ses premiers pouvoirs (les bombes, la télékinésie, la cinétique et la congélation) et on peut (enfin!) aller trucider le gros méchant… Ou partir explorer les contrées, récupérer des plus gros pouvoirs, faire des quêtes, des mini-quêtes et des micro-quêtes, et passer des dizaines d’heures juste à contempler les décors et paysages.

En fait, c’est un jeu pour papa occupé; quelle que soit la durée de la session de jeu, on y sera constamment récompensé. On peut y jouer 10 minutes, comme démarrer une partie de 2h et on trouvera toujours quelque chose à y faire. Une nouvelle montagne inexplorée ? Il y a sans doute un korogu qui y est planqué. Un lac en forme de crâne ? Il s’y trouvera sûrement un personnage hétéroclite. Un labyrinthe ? Il y a sans doute un donjon au bout. Un grand champ bourré de cadavres de Gardiens ? Zou! Des objets par dizaines ! Et en parlant des objets à chercher/trouver, la partie “cuisine” est rarement rébarbative: on trouve beaucoup d’éléments rien qu’en se promenant, et beaucoup de recettes se complètent: coeurs, endurances, rapidité, … A vous de composer vos plats.

Vers la fin du jeu, les ennemis posent de moins en moins de problèmes, et on peut remarquer un petit air de déjà-vu… Mais après 70 ou 80h de jeu, qui s’en plaidra ?

Bref, il m’aura fallu près de 8 mois pour venir à bout du premier run (sans être réellement assidu…) - et rien que pour Zelda, la Switch vaut clairement le co(ût|up).

:-)

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