J’avoue, la bande annonce m’a eu quand le Tigre Zombifié est apparu sur mon énorme écran de 10 pouces. Le film démarre par une séance d’introduction pire que kitch, avec du texte surimprimé en rose, des morts vivants qui éclatent sous un calibre 50 et une présentation des personnages type “La mère de famille” qui sort son fusil mitrailleur ou le “licencié en psychologie” qui dégomme du cadavre ambulant à la pelle (‘fin… A la mitrailleuse… mais vous l’aurez compris).
Pour sa part, le scénario tient littérallement sur une feuille de PQ:
Un homme engage une bande de mercenaires pour s’introduire à Las Vegas pendant une épidémie de zombies pour tenter le plus gros casse jamais vu.
Le film ne démarre réellement que lorsque l’équipe se rend à nouveau à Las Vegas. Les personnages sont clichés, les situations convenues… Et en même temps, cela se laisse regarder - malgré que j’ai quand même dû fermer les yeux à un moment où deux, tant certaines scènes sont particulièrement dégueulasses. A croire que certains morceaux (pardon) sortent tout droit d’une lockdown party arrosée, où les réalisateurs devaient trouver la pire manière de représenter une scène.
Kudos pour:
- La scène du micro-ondes - digne de Shaw of the Dead
- Le lâcher de tête du haut de l’immeuble, suivie d’une réception impeccable sur les molaires
- Le gros plan sur le militaire faussement jouasse après sa rencontre avec le gros chat dont je parlais ci-dessus.
En fait, il y a “plein” (beaucoup ? quelques unes ? deux ?) de scènes qui valent le détour, mais peut-être pas de là à en faire un film… 😉