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Jurassic World

·260 mots·2 mins

Jurassic Park, sorti en 1993, est un monument de la culture (geek?). Plus de 20 ans après sa sortie, il reste une référence dans le microcosme du cinéma des dinosaures (et ce ne sont pas les x tentatives foireuses qui me contrediront).

Sa suite, plus brute et violente, constitue également un bon moment en compagnie des sauriens. Elle est cependant plus axée sur l’instinct primitif des bestioles, leur capacités de destruction (et de mastication) que sur la survie d’une poignée d’humain: les troupes armées sont principalement présentes pour servir d’amuse-gueule, que pour se refaire le débarquement de Saving Private Ryan.

Arrive Jurassic World: il s’impose bien comme une suite et non pas comme un reboot. La première partie sert principalement à introduire toutes les manières dont les humains vont passer à trépa - une petite partie génétique expliquant pourquoi les dinosaures n’ont pas de plumes (merci l’actualité!), puis on tombe sur le grand n’importe quoi génétique, où le grotesque cotoie la série B.

Tout le film se base sur une chasse à l’homme, où la bestiole ne chasse que les héros, parce que les figurants ne servent qu’à remplir l’écran de victimes potentielles. Pas de retournement scénaristique à attendre, donc: juste des passages tellement improbables qu’ils font rire, des moments prévisibles et des raccords techniques pour allonger superficiellement la durée du film.

Au menu:

  • Un croisement deynonichus/T-Rex/caméléon
  • Des tremblements de terre (parfois)
  • Un signe de tête de l’un des Deynonichus à un humain (maiiiiwiiiiii…)
  • Des clins d’yeux au premier Jurassic Park.

Bref, c’est nul. Ils auraient pu faire tellement mieux.