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Kingsman

·171 mots·1 min

Inconnu au bataillon jusqu’à hier, Kingsman est l’archétype du bon film qui ne se prend pas au sérieux. Malgré un scénario classique, l’enrobage est croustillant: dialogues succuleux, ambiance enveloppante et action omniprésente (et omniviolente). Ne le regardez pas en espérant y trouver le prochain James Bond, cela ne fonctionnera pas: regardez le plutôt comme le Love Actually du film d’espionnage: des personnages caricaturaux dans un décor seventies british au possible (le tout saupoudré de gadgets dignes de Q, quand même!) pour vous faire passer un très bon moment.

Du bon, du très bon et parfois du moins bon: le film part sacrément en sucette pendant un petit moment, et continue à dégringoler dans le grand n’importe quoi, en dérapant sauvagement dans l’ironie avec une maestria certaine.

Petit avertissement: des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs. Mais regardez-le quand même. Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de voir des films qui ne se prennent sérieusement pas au sérieux.

Hail to the King !