Immortal Fenyx Rising

Publié le 19/05/2023

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Il aura fallu attendre la sortie de Tears of the Kingdom pour que je me rappelle avoir acheté Immortal Fenyx Rising.

Avant mĂȘme de pouvoir dĂ©marrer le jeu, il tente par deux fois de vĂ©rifier la prĂ©sence de DLCs, avant de le forcer Ă  me connecter Ă  un purain de compte Ubisoft Connect, obligeant un mot de passe de 8 Ă  16 caractĂšres, accompagnĂ© de ses rĂšgles de vĂ©rification Ă  la con. Le truc est tellement bien fait, que j’ai rĂ©ussi Ă  le faire lagger en entrant 142 caractĂšres totalement au hasard (je ne rĂ©utiliserai sans doute jamais ce compte, puisque je n’en ai jamais eu besoin jusqu’à maintenant et que je ne supporte de toutes façons plus ces mĂ©thodes mafieuses obligeant Ă  crĂ©er quoi que ce soit - on est sur un jeu mono joueur, bordel de cul !).

Je peux enfin lancer le jeu.

DĂ©jĂ , l’interface du menu est faite pour les souris. J’ai un premier handicap, sous la forme d’une Dual Shock avec ses joysticks; c’est trop compliquĂ© de pouvoir naviguer dans un menu avec des touches flĂ©chĂ©es plutĂŽt qu’avec un truc analogique ?! (spoiler: oui)

Bref, ça dĂ©marre. AprĂšs 15 minutes de paramĂ©trage Ă  la con, de menus et sous menus, et de (dĂ©jĂ ) quelques blagues pourries promulguĂ©es par les dieux Zeus et Prometheus. On a beau m’avoir prevenu, je ne m’attendais pas Ă  niveau d’humour aussi nul.

Graphiquement, c’est du sous Zelda, avec quelques bugs d’affichage et de collision (genre, en montant les escaliers). L’hĂ©roĂŻne court comme elle venait de garer son cheval au coin de la rue et n’est en rien agrĂ©able Ă  regarder. L’escalade est accompagnĂ©e de vibrations sur la manette totalement inutiles, qui pourrissent l’expĂ©rience (dĂ©jĂ  bien entamĂ©e avec un environnement brouillon, des blagues potaches, des personnages chelous et des ennemis qui profitent d’un aimbot).

A cĂŽtĂ© de cela, l’exploration se base sur l’escalade d’un point surĂ©levĂ©, l’ouverture d’un mode « longue vue » et le tag de chaque endroit indiquĂ© par des vibrations. Il suffit donc de parcourir la carte en attendant d'avoir un dĂ©but de Parkinson pour savoir +/- dans quelle direction aller.

Bref, j’ai bien fait de le tester avant Zelda; cela me conforte dans l’idĂ©e qu’il est impĂ©ratif que j’arrĂȘte de succomber Ă  ces pĂ©riodes de rĂ©duction (ici, j’ai du acheter le jeu aux alentours de 13€, pour une durĂ©e de jeu rĂ©duite Ă  2h), et qu’il est Ă©galement impĂ©ratif que je ne le concentre que sur les jeux extrĂȘmement bien notĂ©s (8, 9 et 10/10. En dessous, ça sera de la perte de temps et d’argent 😉).