Immortal Fenyx Rising
Il aura fallu attendre la sortie de Tears of the Kingdom pour que je me rappelle avoir acheté Immortal Fenyx Rising.
Avant mĂȘme de pouvoir dĂ©marrer le jeu, il tente par deux fois de vĂ©rifier la prĂ©sence de DLCs, avant de le forcer Ă me connecter Ă un purain de compte Ubisoft Connect, obligeant un mot de passe de 8 Ă 16 caractĂšres, accompagnĂ© de ses rĂšgles de vĂ©rification Ă la con. Le truc est tellement bien fait, que jâai rĂ©ussi Ă le faire lagger en entrant 142 caractĂšres totalement au hasard (je ne rĂ©utiliserai sans doute jamais ce compte, puisque je nâen ai jamais eu besoin jusquâĂ maintenant et que je ne supporte de toutes façons plus ces mĂ©thodes mafieuses obligeant Ă crĂ©er quoi que ce soit - on est sur un jeu mono joueur, bordel de cul !).
Je peux enfin lancer le jeu.
DĂ©jĂ , lâinterface du menu est faite pour les souris. Jâai un premier handicap, sous la forme dâune Dual Shock avec ses joysticks; câest trop compliquĂ© de pouvoir naviguer dans un menu avec des touches flĂ©chĂ©es plutĂŽt quâavec un truc analogique ?! (spoiler: oui)
Bref, ça dĂ©marre. AprĂšs 15 minutes de paramĂ©trage Ă la con, de menus et sous menus, et de (dĂ©jĂ ) quelques blagues pourries promulguĂ©es par les dieux Zeus et Prometheus. On a beau mâavoir prevenu, je ne mâattendais pas Ă niveau dâhumour aussi nul.
Graphiquement, câest du sous Zelda, avec quelques bugs dâaffichage et de collision (genre, en montant les escaliers). LâhĂ©roĂŻne court comme elle venait de garer son cheval au coin de la rue et nâest en rien agrĂ©able Ă regarder. Lâescalade est accompagnĂ©e de vibrations sur la manette totalement inutiles, qui pourrissent lâexpĂ©rience (dĂ©jĂ bien entamĂ©e avec un environnement brouillon, des blagues potaches, des personnages chelous et des ennemis qui profitent dâun aimbot).
A cĂŽtĂ© de cela, lâexploration se base sur lâescalade dâun point surĂ©levĂ©, lâouverture dâun mode « longue vue » et le tag de chaque endroit indiquĂ© par des vibrations. Il suffit donc de parcourir la carte en attendant d'avoir un dĂ©but de Parkinson pour savoir +/- dans quelle direction aller.
Bref, jâai bien fait de le tester avant Zelda; cela me conforte dans lâidĂ©e quâil est impĂ©ratif que jâarrĂȘte de succomber Ă ces pĂ©riodes de rĂ©duction (ici, jâai du acheter le jeu aux alentours de 13âŹ, pour une durĂ©e de jeu rĂ©duite Ă 2h), et quâil est Ă©galement impĂ©ratif que je ne le concentre que sur les jeux extrĂȘmement bien notĂ©s (8, 9 et 10/10. En dessous, ça sera de la perte de temps et dâargent đ).