Stray

Publié le 09/09/2022

tagged #PS4

Perdu, seul et blessé, un chat errant doit résoudre un ancien mystÚre pour fuir une cité tombée dans l'oubli.

D’abord, on joue un chat. On peut donc:

  • miauler, et ca fait « mraou » (Je n’ai juste pas encore trouver d’intĂ©rĂȘt Ă  l’action 🙄),
  • faire ses griffes en alternant L2 et R2 (utile pour ouvrir les volets ou dĂ©foncer un tapis),
  • se lover dans un petit coin ou sur des coussins...

Bref, le jeu aurait presque pu s’arrĂȘter lĂ  et ĂȘtre vendu comme simulateur de chat.

Pour le contenu du jeu lui-mĂȘme, cela fait penser Ă  Dishonored ou Deus Ex, principalement sur la verticalitĂ© des niveaux: ils sont logiques, et en se mettant dans la peau d’un chat, on peut facilement se projeter un chemin sur des immeubles plus haut. A l’inverse, il est parfois possible de se coucher pour passer sous un obstacle, comme un chat serait capable de le faire. En bref, l’aspect exploratoire est trĂšs chouette et trĂšs bien fait. En plus de cela, il n’est pas possible de se louper d’un toit comme pourrait le faire un Solid Snake dans Metal Gear: chaque saut doit ĂȘtre validĂ© par une touche; cette touche ne sert donc pas Ă  sauter, mais Ă  confirmer que c’est bien l’endroit oĂč l’on souhaite aller - la diffĂ©rence est subtile 😉 mais extrĂȘmement sĂ©curitaire pour ne pas lancer la manette Ă  travers la piĂšce. Bref: on ne tombe jamais (et quand c’est le cas, c’est contrĂŽlĂ© et sur nos pattes). Il y’a Ă©galement des scĂšnes qui font beaucoup penser Ă  Half Life, avec des dĂ©cors trĂšs organiques, des grosses bĂ©bĂȘtes pas gentilles et des yeux qui nous les font gros (les yeux).

Le gameplay est par contre peut-ĂȘtre un peu trop dirigiste, sans ĂȘtre forcĂ© : certains passages sont oppressants, et assez chiants a passer, mĂȘme s'ils se clĂŽturent finalement assez vite. J’ai quand mĂȘme Ă©tĂ© content quand ces passages en particulier Ă©taient derriĂšre moi - et lĂ , je pense particuliĂšrement aux Ă©gouts - en croisant les doigts pour que cela soit le dernier du jeu. Rien n’est insurmontable, le jeu se laisse jouer et n’est pas lĂ  pour frustrer le joueur.

Niveau qualitĂ© de l’environnement, c’est assez mort (forcĂ©ment, on est dans le turfu, les humains sont tous crevĂ©s ou disparus, et remplacĂ©s par des robots đŸ€– et des Zurks - les petites bĂ©bĂȘtes qui essaient de manger tout ce qui leur passe Ă  proximitĂ©).
A certains moments, on a des petites touches de Gunnm: les robots, lumiĂšres, prothĂšses, ...

CĂŽtĂ© musique, pas grand chose Ă  signaler : elle accompagne certains moments, mais reste relativement effacĂ©e et sera sans doute oubliĂ©e Ă  peine l’écran Ă©teint.

Quelques bugs Ă  signaler sur la fin du jeu (un saut qui ramĂšne le chat Ă  son point de dĂ©part, un crash complet de l’application, ...), mais comme les sauvegardes fonctionnent assez bien et assez souvent, cela n’a pas posĂ© un gros problĂšme non plus. C’est Ă©videmment un peu frustrant sur le moment, mais pas plus gĂȘnant que cela.

Bref, un chouette moment, un personnage attachant, quelques passages chiants, parfois tristes, tout ça mixĂ© dans un jeu pas trop long et suffisamment agrĂ©able que pour ne pas regretter l’a-chat (ahah...) au prix plein.