Si ces activités s’étendent généralement sur de moins grandes surfaces, elles n’en sont pas moins destructrices, à l’instar de la bauxite en Jamaïque, de l’or au Brésil, du pétrole au Nigéria et au Pérou, des minéraux en Afrique centrale, pour ne citer que quelques exemples. Elles génèrent également et trop souvent de graces pollutions, l’ouverture de nouvelles routes et, par là, de l’abbatage illégal et du braconnage.
Au 21ème siècle, plus de la moitié du bois tropical sur les marchés mondiaux est toujours récolté illégalement et ne peut pas être tracé. La récolte illégale du bois dans des zones sans plan de gestion à long-terme, est le premier pas vers la dégradation des forêts.
L’exploitation du bois, même sélective et planifiée, cause souvent des dégâts qui transforment les microclimats des forêts elles-mêmes, qui déviennent ainsi plus sensibles au feu.
Que puis-je faire?
- utiliser au maximum des matériaux recylés
- recycler soi-même, particulièrement les matières dont l’extraction est très destructrice, comme l’aluminium
- ne pas changer de téléphone portable tous les six mois. L’extraction, surtout en Afrique, des minéraux nécessaires à leur construction est très destructrice.
- n’acheter que du bois FSC et accepter d’en payer le vrai prix
- toujours s’informer de l’origine du bois auprès d’artisans, magasins, etc. Si le bois n’est pas FSC, exiger une autre source.