« The Liberator » est un petit récit de la deuxième guerre mondiale [^1] disponible sur Netflix, en quatre épisodes.
Bizarrement, il semble avoir une critique relativement basse (55% de 👍), là où Allociné tourne plutôt aux alentours des 3,8/5. La faute peut-être aux graphismes, croisés entre bandes dessinées et faits réels. C’est une peu comme si XIII (le jeu en cell shading, pour eux qui connaissent) avait rencontré Day of Defeat (encore un jeu…) à une soirée organisée par James Francis Ryan.
C’est vraiment intéressant (vraiment !), bien scenarisé, mais parfois un chouïa vide: durant la bataille d’Anzio, on a l’impression qu’ils sont quatre à se battre contre un troupeau d’Allemands. En vrai (je n’y étais pas, j’avais poney), je suppose qu’ils étaient un peu plus quand même… c’est comme si le moteur de rendu crachait ses tripes dès qu’il devait afficher plus d’une dizaine de bipèdes durant une scène. Un autre point un peu bizarre concerne la fluidité générale: c’est comme si on n’avait droit qu’à 18 images par seconde au lieu des 24 réglementaires. Cela joue un peu sur le confort de lecture, mais on arrive à passer au dessus.
En bref, si on passe au dessus du moteur de rendu, la série est intéressante à regarder mais reste en retrait par rapport à l’originalité d’un « Saboteurs », qui allait beaucoup plus loin dans la présentation historique, le caractère des personnages principaux et le réalisme.
[^1] vous aurez noté que j’ai écrit « deuxième » et pas « seconde »…