L’huile de palme se trouve dans nombre de nos produits usuels: nourriture, cosmétiques et produits de nettoyage.
L’huile de palme a connu un boom gigantesque ces dernières années, car elle comporte de nombreuses utilisations, reste ferme à température ambiante et, surtout, est très bon marché. La production d’huile de palme a engendré ces dernières années de la déforestation massive surtout en Asie du Sud-Est, mais aujourd’hui également en Afrique et en Amérique du Sud. A Bornéo, l’extension des cultures de palmiers à huile pousse l’Orang-outan vers l’extenction.
L’huile de palme est cependant en soi une excellente idée, puisqu’elle donne le meilleur rendement à l’hectare pour la production de graisse végétale. Toutefois, sans aucune planification ni contrôle, les effets sont catastrophiques. Arrêter d’en consommer ne résoudra rien, puisqu’elle sera remplacée par d’autres graisses végétales, provenant par exemple du colza, gourmand en terrain et fortement traité aux insecticides systémiques tueurs d’abeilles.
Depuis 2013, plus de 90% de l’industrie de l’huile de palme a signé une promesse de ne plus effectuer de nouveaux déboisements de forêts intactes pour l’huile de palme, pour n’utiliser que des terrains déjà dégradés.
Espérons que la promesse sera tenue…
Que puis-je faire?
Renoncer le plus possible aux aliments transformés et cuisiner à partir de produits frais. Donner la préférences aux produits de nettoyage et aux cosmétiques bio.
(Papillorama - Suisse)